Restitution: Travaux d'élèves
Compétences: (rôle d'interpréte)
Pour travailler la présentation de votre chorégraphie :
Votre thème :
Pourquoi ?
Quelles recherches documentaires ont été faites autour du projet ? Quels documents et ou vidéos avez-vous vus ?
Supports ? Poèmes ? art plastique ? photos ?
Vous êtes-vous inspiré(e) d’un style de danse, du travail d’un chorégraphe, d’un spectacle vu ?
Comment avez-vous choisi votre gestuelle ? L’avez-vous transformée ?
Comment avez-vous organisé votre espace ?
Pourquoi ce choix musical ? Qu’apporte-il à la composition ?
Articulation de cette pratique avec des éléments chorégraphiques connus ?
Echauffement
Phrase chorégraphique "le mur"
Travail de création, déstructurer la phrase, se l 'approprier, limiter les unissons et les symétries,
Arthur Perole
Chorégraphe, Interprète
Arthur PEROLE intègre en 2007 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Il rencontre des grands noms de la danse comme Peter Goss, André Lafonta, Susan Alexander, Dominique Mercy, participe aux créations d'Edmond Russo/Shlomi Tuizer, de Cristiana Morganti et interprète pour le Junior Ballet du CNSMDP les Noces d’Angelin Preljocaj, Uprising de Hofesh Shechter. A l’issue de cette formation, Arthur poursuit son parcours d’interprète auprès de Tatiana Julien, Annabelle Pulcini, Christine Bastin, Radhouane El Meddeb. En 2013, il rejoint l'équipe de Joanne Leighton pour être interprète dans plusieurs pièces de répertoire : Les Modulables, Made in série et la création 9,000Pas. Après avoir créé des courtes pièces au sein des Ateliers Chorégraphique du Conservatoire de Paris Arthur Perole décide de fonder sa compagnie pour y développer ses projets chorégraphiques. La CieF voit le jour en 2010, basée dans un premier temps à Mouans-Sartoux, elle s’installe à partir de 2017 à Marseille.
Arthur Perole propose une danse contemporaine inclusive, parfois ludique, toujours dirigée vers le spectateur et la formation d’un regard autonome. Refusant le constat que la danse fait figure de lointain objet esthétique – tantôt intimidante ou inaccessible pour un public hors des circuits traditionnels –, il conçoit ses créations comme le laboratoire d’une pratique du regard. Regard du chorégraphe vers l’œuvre, tourné vers un héritage à décortiquer, disséquer pour mieux déconstruire (Stimmlos, 2014) ; Regard inspiré du créateur vers le danseur et regard inspirant de la muse (Scarlett, 2015) ; Regard participatif et performatif du public, pouvant influencer le déroulement de la pièce (Rock’n Chair, 2017).
Il cherche ainsi à proposer une réflexion de
proximité entre chorégraphe, danseur et questionnement du public. Il invite, inclut le spectateur dans le processus chorégraphique, lui offre les outils pour comprendre ce qui se déroule devant ses
yeux, des clefs pour (ré)apprendre à regarder.
Rock'n Chair
Et si la danse était un grand jeu de société, avec ses cartes à danser, actions ou joker, son tapis, ses règles et ses participants ? Expérimenté au fil d’ateliers animés en milieu scolaire, le dispositif conçu par Arthur Perole et la CieF met le jeune public au centre de la création chorégraphique.
Pour familiariser les enfants avec la danse, point n’est besoin de conférences savantes. La magie d’un spectacle peut suffire. Surtout lorsque celui-ci se veut délibérément ludique, interactif et pédagogique. En créant en 2010 la CieF, Arthur Perole a souhaité questionner le regard du spectateur. À commencer par celui des plus jeunes, auprès desquels il mène depuis cinq ans de nombreuses actions de sensibilisation et de pratique artistique sur le territoire des Alpes-Maritimes.
Dans ce cadre, il a conçu la première ébauche de Rock’n Chair, afin d’éclairer la façon dont se construit un spectacle chorégraphique. Celui-ci s’élabore sous les yeux du public grâce à un jeu de cartes à danser, tirées au sort par les quatre interprètes dans une boîte sur la scène. La nature des mouvements, le tracé et le mode des déplacements, leur tempo et même le choix des costumes sont déterminés par les règles édictées par les cartes, de « traverser le plateau » à « rythme saccadé ».
À mesure que se déroulent les différentes manches du jeu, les combinaisons chorégraphiques deviennent plus élaborées et le public est invité à intervenir sur le choix des consignes données aux danseurs. Ainsi, chacun participe à la composition en train de naître, dans une ambiance festive et survoltée grâce à la bande son extraite de concerts des Doors. Basé sur un processus aléatoire, ce drôle de work in progress est une initiation à la chorégraphie « cartes sur table ». Isabelle Calabre
Lumière : Nicolas Galland / Costumes : Camille Panoger
Production : CieF
Coproduction : Théâtre National de Chaillot, Le Merlan Scène Nationale de Marseille, la Tribu - Théâtre Durance-Château-Arnoux/Saint-Auban, Théâtre de Grasse, Scènes et Cinés Ouest Provence, Théâtre du jeu de Paume, Théâtre du Briançonnais, PoleJeunePublic-TPM, Chateauvallon - Scène Nationale
Avec le soutien de KLAP Maison pour la danse (résidence de finalisation 2017)
Avec le mécénat du groupe de la Caisse des dépôts, associé à KLAP Maison pour la danse, pour soutenir les résidences de créations 2016-2017 de la CieF.
Création du jeu de cartes en collaboration avec l'Espace de l'Art Concret, centre d'art contemporain (Mouans-Sartoux)
Résidence : CDC de Toulouse / Midi Pyrénées, Théâtre Durance-Château-Arnoux, La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne.
La compagnie est subventionnée par la DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et la Ville de Mouans-Sartoux
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