Histoire

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La guerre civile du Congo-Brazzaville a duré de juin 1997 à décembre 1999. Certains auteurs regroupent l'ensemble des conflits et troubles de 1993 à 2002 sous l'appellation de « guerre civile du Congo-Brazzaville[1] ».

Chronologie

De juillet 1993 à 1994 : Brazzaville est le théâtre d'une guerre civile opposant partisans du président Lissouba, partisans de l'ancien président Sassou-Nguesso et partisans de Bernard Kolélas, dirigeant du principal mouvement d'opposition et maire de Brazzaville.

1995 : Le conflit, qui aurait provoqué la mort de deux mille personnes et entraîné le déplacement à l'intérieur du pays de cent mille personnes, ne s'apaise qu'avec l'entrée de quatre membres de l'opposition au gouvernement. Cependant, l'État ne parvient pas à contrôler les milices partisanes armées, recrutant parmi les jeunes Congolais touchés par le chômage et encadrées par des militaires.

juin 1997 : La guerre civile reprend de plus belle alors qu'une élection présidentielle doit avoir lieu en juillet.

5 juin 1997 : L'armée appuyée par les "Zoulous" (la milice privée du chef de l'État) encercle la résidence de Denis Sassou-Nguesso. Celui-ci répond en s'appuyant sur sa propre milice (les "Cobras"). Durant quatre mois, de violents affrontements se déroulent dans Brazzaville, la dévastant et la vidant de ses habitants. Dans l'incapacité de l'emporter avec leurs seules forces, les belligérants font appel à des aides extérieures : Lissouba, bientôt allié de Kolélas, a recours à des pilotes d'hélicoptères Mi-24 des anciens pays de l'Est, Sassou-Nguesso fait, quant à lui, appel aux forces du président angolais Dos Santos dont il a toujours été proche politiquement. Ces dernières, qui interviennent en masse en profitent pour prendre à revers leurs adversaires de l'UNITA alliés traditionnels des Congolais de Kinshasa.

16 octobre 1997 : Sassou-Nguesso, victorieux, déclare la fin de la guerre (dont le bilan serait de 4 000 à 10 000 morts), appelle à la réconciliation des Congolais.

16 octobre 1997 : Sassou-Nguesso se proclame président après avoir formé un gouvernement d'union nationale dont l'éventail se révèle vite bien étroit. Ce dernier a pour mission de déterminer la durée et les modalités de la période de transition précédant la tenue d'élections générales.

1999 : Les combats reprennent entre armée et "Ninjas". La guerre civile laisse des traces indélébiles et divise profondément le pays : le Nord restant proche de Sassou-Nguesso, le Centre-Ouest rattaché à Lissouba (en exil), et la région du Pool (Brazzaville) à Kolelas (en exil). Le Congo devient une zone où les miliciens non payés font régner l'insécurité. En demandant l'aide de l'Angola, le pays s'est trouvé impliqué dans le grand conflit qui frappe la région des Grands lacs.

décembre 1999 : Un accord de paix a été conclu entre toutes les factions armées du pays. Le fossé semble pourtant demeurer entre les acteurs politiques de l'intérieur et ceux dont l'exil se prolonge. Après la cessation de la guerre, le gouvernement congolais devra désormais se consacrer à la reconstruction et à la réhabilitation des infrastructures détruites.

Chronologie du conflit

Le 10 mai, l’arrivée à Owando de Denis Sassou-Nguesso, en tournée préélectorale, est perturbée par les partisans de Joachim Yhombi-Opango qui s’opposent son entrée en tipoye dans leur fief. Un militaire proche de Yhombi-Opango, soupçonné de vouloir attenter à la vie de Sassou-NGuesso, est abattu par la garde personnelle de l'ancien président. Le drame met le feu aux poudres dans la capitale de la Cuvette. Les partisans de Sassou-Nguesso sont pris à partie et doivent fuir la ville. Les événements causent la mort d’une dizaine de personnes.

La signature d’un code de bonne conduite par les principaux leaders politiques congolais, le 31 mai, en présence de Federico Mayor, ne met pas fin à la crise. Seulement deux jours après l’engagement des chefs politiques à renoncer aux armes comme moyen de résoudre les conflits politiques, les Cobras tendent une embuscade à des militaires proches de Yhombi-Opango, aux environs d’Oyo, et en tuent quatre. Le président de la République Pascal Lissouba rentre précipitamment de Harare où il participait au 33e sommet de l’OUA. Le 4 juin, le gouvernement proclame sa détermination à traquer et anéantir tous les éléments non réguliers détenteurs d’armes de guerre.

Le 5 juin au petit matin, un détachement de blindés encercle la résidence privée de Sassou-Nguesso. Les Cobras repoussent l’armée et occupent en quelques heures la majeure partie du Centre-ville et toutes les casernes du Nord de Brazzaville. La conflagration entre les deux camps a fait plusieurs victimes civiles. Dans la soirée, le Ministre de l’Intérieur, Philippe Bikinkita, invité au journal de la télévision nationale, affirme que l’opération du matin était une simple opération de police visant à l’arrestation du commandant Aboya et du colonel Engobo, impliqués dans les événements d’Owando et Oyo, qui ont trouvé refuge à la résidence de Sassou NGuesso. La poursuite des affrontements provoque un exode massif qui vide les quartiers de Poto-Poto, Moungali, Ouenze et Mpila. Les centaines de milliers de déplacés trouvent refuge auprès de la parenté à Bacongo, Makelekele, Mfilou, Talangaï ou au PK45. La guerre reste circonscrite à Brazzaville dont le Centre-ville est le principal champ de bataille. Dès les jours suivants, la France évacue ses ressortissants et ceux des autres pays occidentaux.


Les deux camps s’installent dans une guerre de position. Très vite, Lissouba se rend compte qu’il ne peut compter sur les forces régulières dont plusieurs officiers rejoignent le camp de son adversaire. En outre, beaucoup de militaires se refusent à prendre part au conflit. Le Chef d’Etat-major, le Général Mabika, ne tarde pas à se dérober et s’installe en Europe, officiellement pour raisons de santé. Son adjoint, le Général Mayoulou l’imite. Le Chef de l'État nomme le Colonel Loundou à la tête des FAC. Avec le Colonel Ibala, c'est lui qui dirige les opérations militaires pour les forces présidentielles. Du côté de Sassou-Nguesso, plusieurs des officiers supérieurs exclus de l’armée en 1995 encadrent les Cobras. Une semaine après le début des affrontements, un fort contingent de Zoulous et de Cocoyes arrivent de Loudima où ils ont été formés par les Israéliens. Le renfort permet à Lissouba de tenir ses positions.

Une médiation nationale conduite par Kolelas tente de se mettre en action. Elle n’obtient aucun résultat concret. Pendant plusieurs jours, la guerre est une succession d’accalmies et d’engagements au cours desquels les protagonistes s’affrontent à l’arme lourde. Des deux côtés, on se livre au pillage des maisons et commerces désertés dans les zones de combat.

Une trêve est conclue le 17 juin. Elle permet un premier contact des représentants des deux camps à Libreville, sous l’égide du président gabonais Omar Bongo. Les délégués de Sassou-Nguesso exigent le départ de Lissouba dès le 31 août, date d’expiration de son mandat présidentiel. Cette exigence est impensable pour Pascal Lissouba qui diligente la mise en place du Conseil Constitutionnel, seule institution habilitée à reporter l’élection présidentielle et prolonger son mandat. Le 23 juin 1997, avec 5 ans de retard, le Conseil Constitutionnel est désigné et prête serment au Palais du Parlement. Le 19 juillet, le Conseil reporte la tenue de l’élection présidentielle.


Deux mois après le début de la guerre civile, le camp de Sassou-Nguesso ouvre une station de radio-télévision dénommée Radio-Telé Liberté, qui défend sa ligne politique et ses thèses sur la guerre et fait le contrepoids aux médias d’état qui œuvrent exclusivement pour Lissouba.

Alors que la guerre civile s’enlise et que les négociations arbitrées par Omar Bongo patinent, une recomposition politique s’opère à Brazzaville, avec la création en septembre 1997, de l’Espace Républicain pour la Défense de la Démocratie et l’Unité Nationale (ERDDUN). Il est composé de l’ensemble des partis politiques qui ne luttent pas aux côtés des Forces Démocratiques et Patriotiques (FDP) constituées par Sassou NGuesso après le déclenchement des hostilités : l’UPADS, le MCDDI, le RDPS, RDD, UFD, etc. La présidence du nouvel ensemble politique est confiée à Kolelas. Officiellement, l’objectif de l’ERDDUN est d’œuvrer pour le retour à la paix, mais en réalité, il constitue un front anti Sassou-Nguesso. Le 13 septembre, sur proposition de l’ERDDUN, Lissouba nomme Bernard Kolelas au poste de Premier Ministre. D’une apparence de neutralité au début de la guerre, le Président du MCDDI vient de se ranger dans le camp de Lissouba. Pour sauver les apparences, Kolelas fait mine de réserver 5 portefeuilles au PCT dans le gouvernement de 46 ministres qu’il forme. Juste après sa nomination, Kolelas engage ses Ninjas dans la bataille aux côtés des forces de Lissouba. Les Cobras contrôlent toute la partie Nord et Centre du pays, mais le renfort de la milice de Kolelas et l’emploi d’hélicoptères de combat procurent à Lissouba un avantage certain sur le terrain.


À l’instigation de la France, une réunion au sommet est organisée le 16 septembre à Libreville par Omar Bongo. Les présidents Abdou Diouf du Sénégal, Gnassingbe Eyadema du Togo, Alpha Omar Konare du Mali, Mathieu Kerekou du Bénin, Ange-Félix Patassé de Centrafrique, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale et Idriss Deby du Tchad y prennent part. L’objectif du sommet est de réunir les deux protagonistes de la guerre civile congolaise pour trouver une solution de sortie de crise. En dernière heure, Lissouba choisit de se faire représenter par son Premier Ministre Kolelas, alors que Sassou-Nguesso est bien présent. Le sommet ne produit aucun résultat concret.

Au début du mois d’octobre, pour contrer son opposant Jonas Savimbi qui a apporté son soutien à Lissouba, le Président angolais José Eduardo dos Santos vient à la rescousse de Sassou-Nguesso et engage un fort contingent de l’armée angolaise dans la guerre civile congolaise. Le rapport des forces sur le terrain s'en trouve totalement inversé. Les revers militaires qui s'ensuivent, poussent les principaux dignitaires du régime Lissouba à se replier à Pointe-Noire. Le 9 octobre, les Cobras et l’armée angolaise s’emparent de l’aéroport de Maya-Maya. Le 11, l’aviation angolaise entre en action et lâche des bombes sur le Palais présidentiel et sur les quartiers de Bacongo et Makelekele. Lissouba est contraint de quitter Brazzaville et de se replier sur Dolisie. Le 14, Brazzaville tombe aux mains des Cobras et de l’armée angolaise. Le lendemain, Pointe-Noire est occupée sans heurts par les troupes angolaises. C’est la fin pour le régime de Lissouba. Les dignitaires s’enfuient le plus vite possible vers les pays voisins. Le Président de la République lui-même transite par Nkayi et Sibiti avant de traverser la frontière gabonaise.

Le 24 octobre 1997, Denis Sassou-Nguesso s’autoproclame Président du Congo et promulgue un Acte fondamental qui aménage une transition flexible.



Conclusion pour Bernard Kolelas

Outre le président déchu Pascal Lissouba, l'autre grand perdant politique dans la guerre civile du Congo semble être le Premier ministre Bernard Kolelas, qui a fui vers Kinshasa. J'ai visité la maison de M. Kolelas en Octobre 1997, ainsi que le composé de ses milices "Ninja" dans le quartier de Bacongo de Brazzaville.

Le signe sur la porte d'entrée dit "infirmerie". Mais ce bâtiment en stuc disparu dans l'enceinte du Premier ministre congolais déchu Bernard Kolelas et sa milice Ninja est emballé avec des armes et des munitions non utilisées, y compris des missiles antichars et des obus de fusil sans recul. Pas un pansement simple ou flacon de médicament peut être vu. Un autre bâtiment à proximité dans le composé détient des caisses d'obus de mortier, des grenades et des balles. Un lance-roquettes multiples mobiles est en bon état ​​juste en dehors de cet arsenal, deux fusils abandonnés gisant dans la boue par ses roues. Il n'y a pas des traces de brûlure ou d'autres signes pour indiquer qu'il n'a jamais été tiré. commandants de la milice Cobra qui contrôlent maintenant Brazzaville dire les forces de M. Kolelas "tout simplement abandonné les armes et se sont enfuis quand ils ont été attaqués en fin Congo de cinq mois de guerre civile . M. Kolelas et les Ninjas resté neutre pendant la majeure partie de la guerre, mais a jeté avec déchu président Pascal Lissouba en Septembre (1997).Les Cobras, fidèles au général Denis Sassou-Nguesso, apparente du pays nouveau chef, dire qu'il y avait peu de sérieux combats avec les Ninjas, si l'odeur de la mort est encore dans le composé Kolelas - preuves personnes y sont morts.

M. Kolelas, ancien maire de Brazzaville, est maintenant en exil à Kinshasa, à travers le fleuve Congo. Aides dire ses milices Ninja sont encore largement intacte, mais admettent qu'ils se sont retirés de la capitale congolaise. Les aides disent attendre pour obtenir des conseils sur l'opportunité de commencer à lancer des attaques de type guérilla sur les Cobras rivales et leurs alliés militaires angolais, dont certains restent à Brazzaville.

M. Kolelas aides «revendiquer leurs combattants sorti de Brazzaville à cause de ce qu'ils appellent le choc psychologique de l'original angolais adossés à des attaques contre leurs positions dans la capitale.Ils disent que les Ninjas n'étaient pas des soldats formés: que voulez-vous, demandent-ils?

Commandants Cobra indiquent qu'ils ne sont pas gravement préoccupé par la menace d'une attaque possible par les Ninjas. Ils soulignent l'Ninjas "retraite précipitée initiale sous le feu, ainsi que les armes, les Ninjas laissés -



Conséquence pour Brazzaville

Outre les destructions matérielles, la guerre a eu un impact profond dans la société. La ville a été transformée, des quartiers entiers du centre-ville se sont dépeuplés, les habitants de la capitale congolaise ayant mis en place de nouvelles stratégies résidentielles afin de s'éloigner du centre-ville jugé désormais trop risqué.


Les mouvements de réfugiés

La guerre civile au Congo-Brazzaville et l'intensité des combats qui ont dévasté la capitale du pays ont envoyé des milliers de réfugiés à travers le fleuve Congo à Kinshasa. À la mi-octobre 1997, certains ont tenté de rentrer chez eux, mais la plupart a pris la fuite.

Alors que certains réfugiés risquent un retour en commençant à reconstituer un semblant de vie perturbé par cinq mois de guerre civile, la plupart préfère rester dans la sécurité de la région de Kinshasa. Selon les fonctionnaires de l'ONU il y a quelques 36.000 réfugiés congolais enregistrés dans la capitale de l'ex-Zaïre. Un peu moins de 12.000 dans un camp de tentes près de l'aéroport international et le reste avec des amis et des proches de la ville. Au camp de tentes de Kinkole, ouvert en juin 1997 à environ 45 kilomètres du centre de Kinshasa, les réfugiés écoutent de la musique pendant qu'ils attendent des nouvelles sur les conditions à travers le fleuve Congo. Ils disent qu'ils veulent rentrer chez eux, mais estiment que la situation politique reste instable et incertaine. Les travailleurs humanitaires disent que quelques-uns partent pour revenir en arrière, des réfugiés continuent d'arriver - jusqu'à 50 personnes par jour.



Les raisons du conflit ?

L'objectif transitoire du pouvoir, pour asseoir son autorité, fut à l'évidence de neutraliser matériellement et symboliquement tous les quartiers stigmatisés comme "territoire ninja" (ennemi), de gommer la forte identité culturelle et politique que représentait cet ensemble urbain en le vidant de ses jeunes et de ses élites, de détruire ce territoire toujours rebelle, trop fortement enraciné dans l'histoire de Brazzaville.


Les Ninjas sont un groupe de combattants rebelles du Congo-Brazzaville fondé au début des années 1990 pour soutenir un des chefs de l'opposition, Bernard Kolélas, et essentiellement d'ethnie Bakongo1. La plupart sont originaires du département du Pool, ou des quartiers Bacongo ou Makélékélé de Brazzaville (ethnie Lari).

Les Ninjas ont affronté les Cobras, la milice de Denis Sassou-Nguesso lors des guerres civiles du Congo.

Des programmes de l'ONU visent à leur désarmement et à leur retour à une vie professionnelle normale (« DDR » : Désarmement, Démobilisation, Réinsertion)2.


Historique

La formation de milices politiques remonte aux années 1991-93, lors de l'arrivée au pouvoir de Pascal Lissouba. Celui-ci indique engager 2000 miliciens3.

En 1993, des élections législatives ont été organisées en République du Congo après le succès de Pascal Lissouba à l'élection présidentielle de 1992. Leurs résultats ont été contestés par le camp présidentiel et les partis de l'opposition, et un conflit armé a éclaté dans les zones sud de Brazzaville. Pour faire face aux attaques des miliciens cocoyes (acronyme de l’anglais « commando company »), mambas et zoulous de Pascal Lissouba, Bernard Kolélas enrôla des jeunes de son ethnie vivant dans les quartiers sud de la ville. La plupart étaient d'anciens militaires ou des jeunes admirateurs du chef de l'opposition. Lors de ce conflit, un colonel de l'armée congolaise proche du pouvoir aurait été très intrigué par la manière de se défendre des partisans de Kolélas, qui se camouflaient et étaient rompus aux tactiques de guérilla urbaine : il aurait demandé : « Mais qui sont ces combattants qu'on ne voit pas, ce sont des Ninjas ? ». Cette phrase a peut-être été à l'origine de la dénomination Ninja du groupe d'autodéfense de Bernard Kolélas.

À l'époque, ces miliciens constituaient la première composante d'un groupe de partisans armés de l'opposition, la seconde étant constituée de miliciens "Cobras" du parti congolais du travail (PCT-ex parti unique) du général Denis Sassou Nguesso.

De 1993 à la fin 1995, une milice gouvernementale, la « Réserve ministérielle », deux milices privées, les Ninjas et les Cobras, et un ensemble disparate de délinquants armés, les Zoulous, s'affrontent au Congo et dans la capitale3.

Article détaillé : Guerre civile du Congo-Brazzaville.

En 1995, M. Kolélas s'allie à M. Lissouba et devient son Premier ministre. Des représentants de son parti, le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) intègrent le nouveau gouvernement d'union nationale.

En 1997, les Ninjas participent aux côtés des Cocoyes à la guerre civile contre les Cobras de Denis Sassou Nguesso, qui remportent la victoire avec le soutien des troupes angolaises. MM. Kolélas et Lissouba partent alors en exil.


Le Pasteur Ntumi (Frédérick Bintsamou) en 2007.

Le départ de Bernard Kolélas provoque des divisions au sein des Ninjas dont certains - les "Nsiloulous et les "Condores" - sont dirigés par le révérend Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi. Ce dernier prend la tête de la milice réunifiée pendant la guerre civile de 1998-2003 contre les troupes gouvernementales et les "Cobras", la guerre du Pool. Durant cette période, les Ninjas ont été accusés d'exactions diverses à l'encontre des populations du Pool, notamment pillages, viols et meurtres1.

D'après les Nations unies, jusqu'en 2000, le Congo-Brazzaville comptait 25 000 miliciens.

En avril 2007, Pasteur Ntumi a signé un accord avec le gouvernement, par lequel il obtenait un poste de vice-ministre en échange du désarmement de sa milice, forte de 5 000 combattants4. Mais les troubles ont repris après l'élection présidentielle de mars 20165, que Ntumi estime avoir été truquée au profit du président Denis Sassou-Nguesso6. Le gouvernement l'a accusé d'être responsable des affrontements qui ont suivi à Brazzaville (au moins 17 morts)7. Le président l'a démis de ses fonctions de Délégué général5, un mandat d'arrêt a été émis contre lui8,9 et ses partisans ont repris les armes dans le Pool.

En décembre 2017, un accord de cessez-le-feu a été conclu pour mettre fin aux hostilités dans cette région10.


Les Ninjas




Vie politique

Sous l'impulsion du Pasteur Ntumi, les ninjas ont créé pendant la « Guerre du Pool » un « Conseil national de résistance » (CNR), vitrine politique de leur mouvement. Le CNR encadre les ninjas en vue de prévenir tout débordement. Il a présenté des candidats aux élections au début des années 2010.


Tenue vestimentaire

Des ex-Ninjas en 2019.

Les Ninjas portent des écharpes ou rubans violets1. Avant 2003-2004, ils se laissaient pousser des cheveux, jusqu'à ce que le Pasteur Ntumi leur intime l'ordre de se les couper.



Liens externes


Milices politiques et bandes armées à Brazzaville ; Enquête sur la violence politique et sociale des jeunes déclassés par Rémy Bazenguissa-Ganga [archive], avril 1996, Les études du CERI


Famille et formation

Bernard Kolélas Bakana naît le 12 juin 1933 à Mboloki dans l'actuel district de Kinkala dans la région du Pool, de Nkouka Makoutou, et Céline Loumpangou. Son épouse est Jacqueline Mounzenze, décédée en 2005. Il est père de plusieurs enfants dont Guy Brice Parfait Kolélas.

Il fait ses études primaires à l'école de Kiele Tenard et celle de l'Armée du salut de Poto Poto. Il y a pour camarade de classe Ambroise Noumazalaye. Après son admission au certificat d'études primaires élémentaires, il s'engage dans les services de la météorologie. Cependant son engagement politique précoce est si fort que le cours normal de ses études et sa vie semi-professionnelle sont perturbés. En 1949, il abandonne emploi et salaire pour se mettre au service du mouvement pour l'indépendance du Congo. Il est affecte à Massembo Loubaki pour y créer une sous-section du mouvement.

Mais les réalités de la vie sociale reprennent le dessus et il s'engage dans les services de la santé et devient infirmier. Il exerce jusqu'en 1960 à Mantaba, petite localité de la région du Pool, et à Pointe-Noire. Autodidacte, il poursuit ses études par correspondance à l'école française de télé-enseignement et obtient son BEPC. Il rejoint Brazzaville et est affecté à l'hôpital général de la capitale. Il est cofondateur et premier secrétaire général du syndicat des agents des services de santé. Dans la foulée, il exerce les fonctions du conseiller technique au ministère de la sante. La soif d'apprendre ne le quittant pas, ainsi il décroche à Brazzaville la première partie du bac série M', puis la deuxième partie série sciences expérimentales. Il entre à la FESAC (Fondation d'enseignement supérieur en Afrique centrale) qui deviendra quelque temps après l'université de Brazzaville, il est dans la section médicale qui prépare les inspecteurs de santé. Il s'inscrit aussi en droit et économie. Ses études sont sanctionnées par une licence en droit public (ancien régime, équivalant à la maîtrise actuelle) à l'université de Bordeaux (France). Il est aussi titulaire de certificats en psychologie et sociologie.

Passionné de culture, il est auteur de quatre ouvrages : L'Afrique d'aujourd'hui et la foi chrétienne, La Philosophie matswaniste et le pouvoir politique publié aux Éditions La Pensée universelle, Le Déchirement roman publié aux nouvelles éditions ivoiriennes, Les Épreuves initiatiques chez les Bantu essai publié aux éditions Menaibuc.


La diplomatie (1960-1963)

Proche de Fulbert Youlou, il adhère en 1958 à l'Union pour la défense des intérêts des Africains (UDDIA) et milite activement dans la jeunesse de ce parti.

En 1960, encouragé par l'un de ses professeurs, il participe à un concours organisé pour la carrière diplomatique par la Coopération française. Il est avec Charles David Ganao et Matthieu Wattoula, l'un des 3 congolais sélectionnés pour une formation de deux ans du ministère français des Affaires étrangères. Il effectue une année d'enseignement théorique au Quai d'Orsay et une année de pratique à l'ambassade de France à Bonn et au Consulat général de France a Hambourg. À son retour, il est nommé secrétaire général des Affaires étrangères, il a 28 ans.


Les menées subversives (1963-1969)

Après la chute de son mentor Youlou, en août 1963, il adopte une attitude distante vis-à-vis du régime de Massamba-Débat, dont il ne partage pas l'idéologie socialiste. Le 16 août 1963, à l'instar de Lazare Matsocota pour le portefeuille de la Justice, il refuse le poste de ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement Massamba Debat.

En février 1964, il est nommé ministre plénipotentiaire du gouvernement de la république du Congo à la réunion de l'OUA à Dar-es-Salam.

En août 1964, il est impliqué dans l'affaire du trafic d'armes et sa tête est mise à prix. Il se réfugie au Congo-Kinshassa. En 1965, alerté par des partisans et des amis étrangers, que la vie du président Fulbert Youlou est en danger, il organise et réussit l'évasion de celui-ci. C'est un coup de maître. Il en est félicité par le président Kasa-Vubu et le premier ministre Moïse Tshombe qui avaient hésité à tenter l'opération.

En août 1968, à la faveur de l'amnistie générale décrétée par Marien Ngouabi après sa prise de pouvoir, il rentre à Brazzaville. Il est arrêté à sa descente d'avion et transféré à la maison d'arrêt de Brazzaville. Le tribunal le condamne à un mois de sursis pour usage de faux passeport. Il cassera le jugement et gagnera le procès. Il est réintégré dans la fonction publique et rejoint le ministère des Affaires étrangères.

En octobre 1969, il est arrêté à titre de témoin dans l'affaire du triple assassinat de Matsokota, Pouabou et Massoueme de février 1965. Le 7 novembre 1969, alors qu'il se trouvait à la prison centrale de Brazzaville, il est accusé d'être le principal organisateur d'un complot visant à renverser le régime dirigé par le président Marien Nguabi. Il est exposé au stade Éboué avec ses compagnons d'infortune pris d'assaut par une foule compacte. Le président Marien Ngouabi refusera d'appliquer la sentence suprême prononcée par une cour martiale, il la fera commuer en prison à vie usant de son droit de grâce.

Le 31 mars 1970, il est transféré à la prison de Ouesso. En 1974, il est libéré à la suite d'une amnistie et mis en résidence surveillée à Etoumbi. En 1975, la mesure d'assignation à résidence est levée, il rejoint Brazzaville.


Les années d'épreuves (1969-1990)

Radié des effectifs de la fonction publique, il survit en exerçant de modestes activités commerciales.

Le 18 mars 1977, il fait partie des nombreuses personnalités appréhendées après l'assassinat de Marien Ngouabi. Il est relâché peu de temps après.

Le 14 août 1978, accusé de préparer un coup d'État contre le Comité militaire du parti que dirige Joachim Yhombi-Opango, il est de nouveau arrêté en compagnie de Félix Mouzabakani, Patrice Fina Matsiona, Dieudonné Miakassissa, Alphonse Nzingoula, André Loufoua, Abel Matangou, etc. Leur procès n'aura jamais lieu. Le 8 août 1979, Denis Sassou-Nguesso, qui a renversé Yhombi-Opango quelques mois plus tôt, élargit tous les prisonniers politiques et Kolelas retrouve la liberté.

Le 11 mai 1982, il est arrêté dans son village de Ntsouele où il avait décidé de couler le reste de sa vie, à la suite du décès de son frère ainé. Il est donc appréhendé à la suite de l'incident de Maya Maya occasionné par une bombe et qui avait fait de nombreuses victimes. En 1987, il est libéré sans jugement.


La naissance du MCDDI (1990-1992)

En 1989, il crée clandestinement le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI). Plusieurs personnalités l'accompagnent dans son action : Sony Labou Tansi, Antoine Letembet-Ambili, Jean-Blaise Kololo, Abel Matangou, le Dr Alphonse Nganga Mungwa, Jerôme Dzalamou etc. Le parti est enregistré en 1990, après la légalisation du multipartisme. Le MCDDI est un des acteurs majeurs de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 et l'appui de Kolélas est décisif dans l'élection d'André Milongo au poste de Premier ministre du gouvernement de transition.

Avec l'avènement de la démocratie pluraliste, Kolélas récolte les dividendes de son opposition constante au monopartisme depuis les années soixante. Le MCDDI s'impose rapidement comme un des grands partis. Cependant, son audience se limite aux ressortissants de la région du Pool, dont Kolélas est originaire. Le parti de Kolélas est perçu par les populations comme l'émanation politique de cette région. Le poids démographique de son groupe ethnique permet à Kolélas d'être l'un des hommes politiques les plus importants de la nouvelle donne.

Les élections de 1992 voit le MCDDI obtenir une majorité relative à Brazzaville aux élections locales, et la quasi-totalité des sièges de députés dans la région du Pool. Au premier tour de l'élection présidentielle Kolélas est deuxième, derrière Pascal Lissouba. Au second tour, il est nettement battu, n'obtenant que 38 % des voix contre plus de 61 % de voix pour Lissouba. Il devient la principale figure de l'opposition.






L'opposition à Lissouba (1992-1997)

Après la formation du gouvernement Bongho-Nouarra, l'URD, alliance de partis d'opposition qu'il préside, forme une coalition avec le PCT, dont l'accord de gouvernement avec l'UPADS de Lissouba a avorté. La coalition URD-PCT, devenue majoritaire à l'Assemblée nationale, censure le gouvernement Bongho-Nouarra le 31 octobre 1992. Le président Lissouba se refuse à nommer un nouveau Premier ministre dans la nouvelle majorité et dissout l'Assemblée, le 17 novembre 1992. Il s'ensuit une contestation populaire menée par l'URD-PCT, qui est réprimée au prix de 3 morts. Sous l'égide des FAC, un accord est trouvé entre les différentes forces politiques, le 3 décembre 1992. Un gouvernement d'union nationale est formé par Claude-Antoine Da-Costa, et un comité indépendant dirigé par Martin Bemba de l'URD-PCT, la CONOSELA, est chargé d'organiser des élections législatives anticipées.

Le premier tour des élections anticipées, en mai 1993, place le camp présidentiel en ballotage favorable. La coalition URD-PCT dénonce des fraudes et refusent de participer au deuxième tour, exigeant la reprise du premier tour. Il appelle à la désobéissance civile. Un climat de guerre civile, à fort caractère ethnique, s'installe dans le pays, mettant aux prises les Ninjas, milice privée de Kolélas, et les forces gouvernementales (armée et milices). De juin 1993 à janvier 1994, chaque camp exerce pillages, destructions et tueries dans les zones qu'il contrôle, contre les sympathisants supposés de l'autre partie. Les ninjas sévissent dans la région du Pool et les quartiers de Bacongo et Makelekele; tandis que les aubevillois (milice de l'UPADS) commettent leurs exactions dans les régions du Niari, de la Lekoumou et de la Bouenza et dans les quartiers de Mfilou et Diata, à Brazzaville. En définitive, à la suite d'accords politiques et d'un arbitrage juridique international, le camp présidentiel sort vainqueur de la bataille électorale.

À partir de 1994, un rapprochement s'opère entre Kolélas et Lissouba. Il est installé en août 1994, dans son fauteuil de maire de Brazzaville, conquis depuis les élections de 1992, et le Premier ministre Yhombi-Opango nomme trois ministres MCDDI dans son gouvernement en janvier 1995 : Philippe Bikinkita, Luc Adamo Mateta et Mélanie Ibouritso.


La guerre civile (1997)

À l'approche de la fin du mandat présidentiel de Pascal Lissouba, l'alliance Kolélas-Sassou, formellement valide, est en réalité défunte. Au début de la guerre civile du 5 juin 1997, Kolelas joue les médiateurs entre les deux belligérants, Lissouba et Sassou-Nguesso. Il finit par se positionner aux côtés de Pascal Lissouba, qui le nomme Premier ministre en remplacement de Charles David Ganao, le 13 septembre 1997. Sa milice privée entre dans la guerre aux côtés des forces de Lissouba. Le 15 octobre 1997, la victoire des forces de Sassou-Nguesso, appuyées par des contingents angolais et tchadiens, le contraint à la fuite.


L'exil (1997-2005)

Il se rend à Kinshasa dans les premiers temps, puis s'installe en exil en Côte d'Ivoire et ensuite au Mali, après un court séjour en Afrique du Sud, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. En 2000, il est condamné par contumace pour « crime de guerre, viol et détention arbitraire et séquestration dans des geôles privées » durant la guerre civile.


Le retour au Congo (2005-2009)

En octobre 2005, amnistié par le régime de Sassou-Nguesso, il rentre à Brazzaville pour les obsèques de son épouse, décédée en France le 29 septembre.

il amorce un rapprochement politique avec le régime de Sassou-Nguesso. Les élections législatives de 2007 lui permettent de retrouver une partie de son audience auprès de son électorat. Il est élu député de Goma Tsé-Tsé. Deux de ses fils entrent également l'Assemblée nationale. Quelques personnalités du MCDDI sont nommés au gouvernement.

Cependant son aura auprès de la population a considérablement diminuée. Lors de l'élection présidentielle de juillet 2009, il appelle à voter Sassou N'Guesso. Son ancien électorat ne le suit pas vraiment et l'abstention est très élevée.



Brazzaville


Brazzaville (aussi désignée par les noms Nkuna, Mfwa, Mfua, Mfa, Mfoa, Ntamo, Kintamo, Mavula, Kintambo ou Tandala 7,8,9,10) est la capitale politique et administrative, ainsi que la ville la plus peuplée de la République du Congo. Elle fut la capitale de la France libre de 1940 à 1942 et de l'Afrique-Équatoriale française de 1910 à 1958. Elle compte 1 838 348 habitants en 201711. Ses habitants sont appelés les Brazzavillois.



Géographie

Elle se situe dans le sud de la République du Congo, sur les rives du fleuve Congo, sur la rive nord du Pool MaleboN 2 en face de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Brazzaville a un climat tropical de savane avec hiver sec (Aw d'après la classification de Köppen)16. La température moyenne annuelle est de 25,3 °C et les précipitations annuelles sont de 1 273,9 mm17. Novembre est le mois le plus humide avec 262 mm de précipitations et juin le mois le plus sec avec seulement 12 mm de précipitations17.


Arrondissements

La ville est divisée en neuf arrondissements


Makélékélé

Article détaillé : Makélékélé.

Pont du Djoué.

C'est le premier arrondissement de Brazzaville, le plus peuplé et le plus grand en surface. Il couvre la périphérie sud de la ville sur les deux rives du Djoué. Le pont du Djoué permet aux habitants de passer d'une rive à l'autre.
Le maire actuel est Maurice Morel Kihounzou.



Bacongo

Article détaillé : Bacongo.

Vieil arrondissement, l'un des tout premiers avec Poto-Poto, il héberge le plus grand marché de la ville : le marché Total. Il comporte le vieux Bacongo (quartier Dahomey) et des quartiers plus récents (comme Bacongo-moderne ou Mpissa). Bacongo est le quartier où est née la SAPE, avec l'avenue Matsoua comme « Couloir de la Mode ». Ses rues et ses avenues sont nommées selon les noms des grands hommes français : Augagneur, Surcouf, Guynemer, et d'autres. L'Avenue des 3 francs rappelle le tribut que payaient les colonisés aux colons il y a plus d'un siècle.

Bacongo abrite la « Case de Gaulle », construite par l'architecte Roger Erell, qui fut la résidence du général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui cette superbe bâtisse qui surplombe le fleuve Congo, entourée de grands jardins, est la résidence de l'ambassadeur de France au Congo.

Bacongo abrite aussi les églises Saint-Pierre-Claver, et Notre-Dame-du-Rosaire qui sont des chefs-d'œuvre de l'architecture franco-congolaise.

Bacongo a aussi été au centre de tous les troubles ethno-politiques qu’a connus Brazzaville depuis le début des années 1990. Fief de Bernard Kolélas et des ninjas (sa milice) pendant les conflits de 1993 et de 1997, il a connu une des destructions à grande échelle, des massacres de population, et tend à une homogénéisation ethnique de sa population.

Transports

Le principal moyen de transport est l'autobus, dont la flotte est constituée de Coaster et HiAce de marque Toyota. Ils sont exploités par des opérateurs privés.

Les taxis et les taxis collectifs, dits 100-100. Ils effectuent des allers-retours sur certains trajets.

Les taxis et les bus, ainsi que les véhicules de transport de marchandises, sont facilement reconnaissables. Tous ces véhicules sont de couleur verte en bas et blanche en haut. Les taxis représentent environ 70 % des véhicules circulant sur les routes de Brazzaville

Langues


Français

Le français est la langue officielle du pays. En 2014, 68,7 % des habitants de Brazzaville de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 69,7 % savent le parler et le comprendre23.

Kituba

Première langue nationale, elle est beaucoup plus parlée au sud du pays et dans la capitale.

Lingala

Deuxième langue nationale, elle est beaucoup parlée dans le nord du pays et dans la capitale.

Lari

Langue locale parlée dans le sud de Brazzaville ainsi que dans la région du Pool.

Personnalité

Sony Labou Tansi (de son vrai nom Marcel Ntsoni), né à Kimwenza (région de Léopoldville) le 5 juin ou le 5 juillet 19471 et mort à Brazzaville le 14 juin 1995, est un écrivain congolais des deux Congo, né au Congo belge (actuelle République démocratique du Congo) et mort en République du Congo.

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